Dans le paysage urbain de la Martinique, une transformation silencieuse mais significative s’opère grâce à la Société Immobilière de la Martinique (SIMAR). En réponse à une époque où l’habitat social nécessite une touche humaine renouvelée, la SIMAR inaugure une ère de proximité à travers son nouveau programme de gardiens d’immeubles. Bruno Ribac, aux commandes de cette métamorphose, nous parle des motivations, du processus de sélection des candidats et de l’avenir prometteur de cette initiative.
Mr Ribac, la SIMAR a récemment introduit un rôle assez nouveau en Martinique, celui de gardien d’immeuble. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?
Bruno Ribac: L’idée était de se rapprocher de nos locataires, de leurs besoins. Nous avons perçu à travers les enquêtes de satisfaction un désir pour des services plus personnalisés et une présence constante. De plus, il y avait une nécessité réglementaire d’avoir du personnel dédié dans les résidences de grande taille. Nous avons donc décidé de professionnaliser cette fonction pour améliorer notre service.
Comment avez-vous sélectionné les candidats pour ce rôle ?
Bruno Ribac: Nous avons opté pour un mélange d’expérience et de potentiel. D’un côté, nous avions des collaborateurs de nos prestataires externes, familiers avec la SIMAR et ses missions. De l’autre, nous avons ouvert des portes aux demandeurs d’emploi qui, à travers une formation solide, ont pu se réorienter professionnellement.
Avec trente-neuf diplômés, quel est votre sentiment sur le succès de cette première promotion ?
Bruno Ribac: Nous sommes très satisfaits. Ces nouveaux professionnels sont maintenant équipés avec des compétences théoriques et pratiques, et ils ont prouvé leur engagement en réussissant un examen rigoureux. C’est une validation de leur savoir-faire et de notre approche.
Pouvez-vous nous donner une idée des projets futurs pour le programme et d’autres initiatives similaires ?
Bruno Ribac: L’objectif est de poursuivre sur cette voie. Nous envisageons d’appliquer ce modèle à d’autres métiers de l’habitat social. C’est une question de développement des compétences et d’accès à de meilleures opportunités pour nos employés, grâce au réseau du groupe CDC Habitat.
Et pour finir, quels sont les grands plans de la SIMAR pour cette année en termes de construction et de réhabilitation ?
Bruno Ribac: C’est une période excitante pour nous avec un objectif de construction ambitieux. Nous prévoyons de créer plus de trois-cent-cinquante logements et de réhabiliter six-cents autres, et ce n’est que le début. À plus long terme, nous visons à enrichir le paysage martiniquais avec trois-mille-cinq-cents nouveaux logements, diversifiés pour répondre aux besoins de tous.