Les assises de la construction durable en Outre-Mer ont refermé leurs portes après une conférence de presse et une très belle matinée de restitutions et de témoignages.
Nous avons attaqué la partie restitutions par la vision qui doit prévaloir pour structurer la gouvernance du projet collectif et collaboratif pour une construction ultramarine durable.
Plusieurs grandes idées 💡 ont émergé de nos travaux sur cet atelier gouvernance.
La structuration de la gouvernance du projet doit clairement traduire notre envie de « faire ensemble », dans le respect absolu de l’équité entre territoires, quel que soit leur statut, leur taille ou leur poids démographique.
Il faudra maintenir dans la façon dont l’organe inter-OutreMer fonctionnera, une flexibilité et une souplesse d’organisation, seules garantes de la nécessaire préservation des identités et des spécificités des 11 territoires ultramarins concernés.
La forme de gouvernance qui sera retenue doit, bien entendu, favoriser le passage à l’action et le partage, des savoirs vernaculaires ou de ceux nouvellement acquis tout au long du cheminement. La gouvernance doit simplifier les arbitrages nécessaires, financiers et scientifiques.
La gouvernance doit aussi structurer et encourager des relations de coopération équilibrées entre les parties prenantes ultramarines et nationales.
La structuration de la gouvernance doit enfin permettre d’assurer la pérennité de la démarche en sancturisant l’accès aux ressources financières et humaines nécessaires.
Le travail n’en est qu’à ses débuts, mais la très belle réussite de l’évènement organisé par l’Agence Qualité Construction est un formidable catalyseur pour dynamiser une suite que tous appellent de leurs vœux. Le meilleur reste à co-construire.