Dans une initiative inédite portée par un consortium de chercheurs caribéens et de start-up réunionnaises, les cinq territoires ultramarins majeurs — Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte et La Réunion — s’apprêtent à tester un béton nouvelle génération… fabriqué à base de résidus de goyaves fermentées et d’algues rouges.
Baptisé « BétoTropik® », ce matériau révolutionnaire aurait, selon ses concepteurs, une résistance supérieure de 35% à celle des bétons classiques, tout en étant entièrement biodégradable au bout de 150 ans. De quoi séduire les collectivités, les bâtisseurs… et les abeilles.
Une expérimentation grandeur nature
Lancé dans le cadre d’un partenariat public-privé ultramarin, le programme prévoit la construction de plusieurs micro-projets pilotes dès septembre 2025 :
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Une passerelle piétonne au-dessus de la Rivière Salée (Martinique)
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Une dalle flottante pour abriter des marchés fermiers (Guadeloupe)
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Un amphithéâtre en forêt pour les scolaires (Guyane)
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Un petit port de pêche écologique (Mayotte)
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Une piste cyclable suspendue dans les hauts de Saint-Paul (La Réunion)
Chaque site servira de test pour évaluer la résistance du BétoTropik® à la chaleur, à l’humidité, aux cyclones… et aux chèvres.
Un matériau local, écolo et bientôt… comestible ?
Ce qui surprend, c’est la composition du matériau :
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fibres de goyave séchées,
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jus fermenté (issu des invendus),
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sable volcanique,
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algues rouges broyées (issues de fermes locales).
Les concepteurs assurent qu’en cas de pénurie, ce béton pourrait même être “partiellement comestible”, une idée saluée par les étudiants en architecture… et les adeptes de l’économie circulaire.
Un projet financé par l’Europe… et un concours de cuisine
La première phase du projet est financée à 85% par des fonds européens FEDER, le reste étant couvert par un original concours de recettes en béton comestible, organisé en partenariat avec plusieurs lycées professionnels d’outre-mer.
Un jury mixte d’ingénieurs et de chefs étoilés évaluera la texture, la résistance… et le goût.
ℹ️ Note de la rédaction :
Ce projet 100% local, innovant, écologique… et fictif, vous est proposé avec amour en ce 1er avril 2025.
Mais qui sait ? Un jour peut-être, les murs sentiront la confiture…
🎣 Bon poisson d’avril à tous nos lecteurs bâtisseurs !