Climatisation mobile en Outre-mer : un choix énergivore à éviter ?

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Climatisation
source : Freepik

Dans les territoires d’Outre-mer, où les températures tropicales sont souvent élevées, la climatisation est devenue un équipement indispensable pour assurer le confort thermique des habitations et des bâtiments. Cependant, toutes les solutions de climatisation ne se valent pas en termes de consommation d’énergie. Parmi les options disponibles, la climatisation mobile, bien que pratique, est souvent un choix énergivore.

La climatisation mobile est un système énergivore

Les climatiseurs mobiles sont des appareils fréquemment choisis pour leur facilité d’installation et leur caractère portable. Cependant, ces appareils consomment 2,5 fois plus d’électricité que les climatiseurs fixes. L’infographie (réalisée par L’info durable et l’ADEME) souligne que cette consommation excessive d’énergie est non seulement néfaste pour l’environnement, mais elle alourdit aussi considérablement les factures d’électricité des ménages et des entreprises en Outre-mer, où les besoins en climatisation sont constants tout au long de l’année.

Moins d’efficacité énergétique par rapport aux climatiseurs fixes

Contrairement aux climatiseurs fixes, les climatiseurs mobiles peinent à rafraîchir efficacement les grands espaces ou les bâtiments mal isolés. L’infographie recommande de privilégier les systèmes fixes, en particulier ceux classés A+++ selon les normes énergétiques, qui permettent de réduire significativement la consommation d’énergie tout en offrant un meilleur confort thermique.

Des solutions pour limiter la consommation d’électricité liée à la climatisation

1. Privilégier des alternatives plus durables

Afin de réduire la dépendance à la climatisation, l’infographie suggère de ne pas utiliser la climatisation systématiquement. Parmi les gestes recommandés :

  • Fermer les volets avant que le soleil ne frappe les fenêtres pour empêcher la chaleur de pénétrer dans les pièces, ce qui peut réduire la consommation de 7 % en moyenne.
  • Ouvrir les fenêtres la nuit, permettant ainsi de renouveler l’air plus frais et réduire les besoins en climatisation pendant la journée.
  • Améliorer l’isolation thermique des bâtiments pour limiter la demande en climatisation.

Ces actions simples peuvent aider à limiter la consommation d’électricité dans les zones à forte chaleur comme les Outre-mer.

2. Régler la climatisation à une température optimale

L’infographie recommande de ne pas régler la température en dessous de 26°C, car cela peut réduire la consommation d’électricité de manière significative. Passer de 23°C à 26°C permet de réduire la consommation par 4,2 à Paris, par 3 à Lyon, et par 2,5 à Montpellier.

Solutions : Repenser l’architecture ?

Dans les territoires d’Outre-mer, il est crucial de repenser l’architecture pour réduire la dépendance à la climatisation. Les toitures végétalisées représentent une solution innovante pour améliorer la gestion thermique des bâtiments. Ces systèmes contribuent à limiter l’accumulation de chaleur tout en offrant des avantages environnementaux.

C’est d’ailleurs un sujet clé qui sera abordé lors de la webconférence de l’AQC prévue le 18 septembre 2024, où les participants pourront découvrir des enseignements spécifiques à l’efficacité des toitures végétalisées en climat tropical. Ces solutions offrent des perspectives intéressantes pour une construction durable dans les régions chaudes, telles que les Outre-mer.

En bref…

Bien que la climatisation mobile soit souvent choisie pour sa simplicité d’installation, elle représente un choix énergivore à éviter en Outre-mer. Les systèmes fixes, notamment ceux classés A+++, offrent une solution plus durable. Comme le souligne l’infographie, il est possible de limiter la consommation d’électricité tout en adoptant des solutions architecturales adaptées et innovantes, comme les toitures végétalisées.

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