Résidences secondaires et logements vacants : Les défis persistants de l’urbanisation en Guadeloupe depuis 2019

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    urbanisation en Guadeloupe
    Source : Freepik

    Depuis 2019, la Guadeloupe continue de faire face aux conséquences de l’augmentation significative des résidences secondaires et des logements vacants, observée au cours de la décennie précédente. Ces tendances, bien que basées sur des données antérieures, restent d’actualité en 2024 et soulèvent des questions importantes sur la gestion urbaine et l’utilisation des terres dans l’archipel.

    La montée des résidences secondaires et logements vacants

    Entre 2010 et 2019, le nombre de résidences secondaires a augmenté de 75,8 %. Aujourd’hui, ces habitations continuent d’exercer une pression considérable sur la consommation d’espace en Guadeloupe, en particulier dans les zones touristiques où la demande reste élevée. La part des résidences secondaires, qui représentait 9,7 % du parc immobilier en 2019, est un indicateur clé de l’évolution de l’habitat dans ces régions.

    Urbanisme en Guadeloupe
    Augmentation du nombre de logements entre 2010 et 2019 – source : INSEE

    Les logements vacants ont vu leur nombre croître de 21,7 % entre 2010 et 2019, une tendance qui se poursuit au fil des années. En 2024, ces logements continuent de représenter une part importante du parc immobilier, posant des défis pour la revitalisation des zones concernées. La vacance persistante de ces logements reflète des problèmes structurels qui n’ont pas encore été résolus, malgré les efforts pour améliorer l’attractivité des zones touchées.

    Conséquences pour l’urbanisation

    Les tendances observées jusqu’en 2019 ont des répercussions durables sur l’urbanisation en Guadeloupe. La pression exercée par la hausse des résidences secondaires et des logements vacants continue d’encourager l’artificialisation des sols, ce qui complique la réalisation des objectifs de sobriété foncière. En 2024, il est crucial de réévaluer les stratégies d’aménagement du territoire pour mieux équilibrer le développement immobilier avec la préservation des terres.

    Les défis liés à l’urbanisation en Guadeloupe, soulevés par l’augmentation des résidences secondaires et des logements vacants depuis 2019, demeurent d’actualité en 2024. Un développement durable nécessite de concilier l’augmentation des logements avec la préservation des ressources foncières, tout en répondant aux besoins croissants de la population.

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