La Guadeloupe, dite l’île aux belles eaux, dispose d’un trésor d’or bleu. L’archipel compte 200 sources. Néanmoins, toutes ne pas appropriées à la consommation, selon l’office de l’eau qui a analysé la qualité d’eau des sources guadeloupéennes.
L’archipel Guadeloupéen compte plus de 200 sources à l’échelle de son territoire. Majoritairement localisées sur l’île volcanique de Basse-Terre, ces résurgences d’eau venues du sous-sol fascinent depuis des générations et revêtent une forte valeur patrimoniale.
Une part d’entre elles, (10 % environ) est captée afin de produire de l’eau potable -et fait par conséquent l’objet d’une étroite surveillance, par les autorités compétentes, en vue de répondre aux exigences réglementaires relatives à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Le pourcentage restant ne fait en revanche l’objet d’aucun traitement ni contrôle sanitaire.
Des résultats inquiétants sur 23 sources
Parmi ces sources non contrôlées, certaines demeurent fréquemment utilisées par la population pour des usages alimentaires ou à des fins domestiques. Plus communément appelées «sources de bord de route », ces résurgences ont donc fait l’objet de prélèvements et d’analyses en laboratoire dans le cadre de projets financés et pilotés par l’ARS Guadeloupe, le BRGM et l’Office de l’Eau.
Bilan des opérations. Des niveaux de contamination parfois inquiétants ont été mis en évidence sur 23 sources patrimoniales très fréquentées du territoire guadeloupéen. En raison du risque sanitaire mis évidence, il est vivement préconisé de ne pas avoir recours à ces sources.
Source : Office de l’eau