Le Grand port maritime de Guadeloupe veut protéger son écosystème

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L'extension du quai de 300 mètres permettra d'accueillir des bateaux plus grands.

Le Grand port maritime de la Guadeloupe est en plein travaux. La structure maritime est en train d’agrandir son quai 12. Le GPMG prend des mesures pour affecter le moins possible la faune et la flore environnantes. Exploration des actions concrètes du GPMG pour protéger la faune marine (cétacés et tortues marines), notamment face aux impacts acoustiques sous-marins.

Préserver l’environnement est une priorité pour le Grand port maritime de Guadeloupe. C’est pourquoi des mesures rigoureuses sont en place tout au long des travaux pour protéger les écosystèmes marins et terrestres, minimiser les impacts et garantir la sécurité des animaux marins.

1. Réduction des impacts acoustiques sous-marins

Une barrière acoustique composée d’un double rideau à bulles a été installée autour de la zone des travaux. Cette barrière vise à atténuer l’impact acoustique et à réduire les vibrations sous-marines générées par les opérations de battage. Elle contribue également à limiter la dispersion des matières en suspension (MES).

2. Lancement progressif des travaux

Pour protéger la faune marine et minimiser le stress des animaux, le port a instauré une procédure systématique de « ramp-up » à chaque reprise des travaux de battage et de vibrofonçage. Ce processus consiste à augmenter progressivement l’intensité des opérations sur une durée de 20 minutes, permettant aux espèces sensibles de quitter la zone en toute sécurité avant que les niveaux sonores n’atteignent leur maximum.

Le Grand port est en plein travaux.

3. Protection de la faune marine par une surveillance visuelle et acoustique

Le GPMG mis en place une zone d’exclusion de 1000 mètres, accompagnée d’une zone d’alerte de 200 mètres, autour des travaux de battage et de vibrofonçage. Cette zone est surveillée rigoureusement par une équipe d’observateurs dédiés, équipés de jumelles.

En parallèle, les observateurs suivent en temps réel les niveaux sonores du chantier grâce à une surveillance acoustique sous-marine effectuée avec des bouées dotées d’hydrophones. En cas d’observation de cétacés ou de tortues marines, les travaux sont immédiatement suspendus. De plus, si le seuil sonore autorisé est dépassé, les opérations sont également interrompues.

Ces protocoles permettent de détecter les espèces protégées, telles que la tortue imbriquée. Ils garantissent la sécurité des espèces locales tout en minimisant les perturbations liées aux travaux. Ces actions concrètes reflètent l’engagement à concilier développement portuaire et respect de la biodiversité, tout en assurant la performance des infrastructures du Grand port.

Source: GPMG

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