Dans les prochains mois, le monde entier sera témoin de trois grandes conférences des parties (COP) sur des enjeux environnementaux critiques : la biodiversité, le climat, et la désertification.
Ces conférences sont des rendez-vous internationaux incontournables pour les pays membres de l’ONU, qui se réunissent régulièrement pour discuter et prendre des décisions sur les questions environnementales les plus pressantes.
Une rentrée marquée par Trois COP décisives
La COP 16 sur la biodiversité se déroulera du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie. Les discussions porteront sur la mise en œuvre des objectifs fixés lors de la COP précédente à Montréal, notamment la protection de 30% des terres et la restauration de 30% des écosystèmes dégradés d’ici 2030. Un autre point clé sera la régulation du partage du patrimoine génétique, un sujet complexe lié à l’accès aux ressources génétiques des pays en développement.
En novembre, la COP 29 sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan, se concentrera principalement sur le financement de la transition écologique des pays pauvres par les pays riches. Les engagements financiers sont au cœur des débats, surtout après les retards et les défis rencontrés dans les précédentes négociations. Cette COP sera aussi marquée par la présentation des nouvelles contributions nationales déterminées (NDC), notamment par la Chine, qui pour la première fois s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, en décembre, la COP 16 sur la désertification à Riyad, en Arabie Saoudite, abordera des questions essentielles sur la gestion des terres et la lutte contre la discrimination faite aux femmes dans l’accès au foncier. Cette conférence est cruciale pour atteindre les objectifs de restauration des terres dégradées d’ici 2030, fixés lors de la COP précédente.
Enjeux et défis en perspectives
Ces trois COP s’inscrivent dans un contexte international tendu, avec des décisions qui pourraient avoir un impact durable sur la protection de l’environnement et le développement durable. Les résultats de ces négociations seront suivis de près, car ils définiront la direction des politiques environnementales globales pour les années à venir.
Source : Actu-environnement