Le programme OMBREE touche à sa fin et passe le relais à ses territoires. En septembre 2025, 5 séminaires de clôture se tiendront en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte et La Réunion. L’objectif est de partager les résultats des projets menés, valoriser les solutions expérimentées localement et transmettre les enseignements aux professionnels du bâtiment ultramarin. À chaque territoire, sa thématique. À chaque lauréat, son retour d’expérience.
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Réduire la consommation énergétique dans les Outre-mer : un impératif
OMBREE, acronyme de Programme inter Outre-Mer pour des Bâtiments Résilients et Économes en Énergie, a été officiellement lancé par l’arrêté du 3 janvier 2020 dans le cadre d’un appel à programmes des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Piloté par l’Agence Qualité Construction (AQC), il mobilise un réseau d’acteurs locaux tels qu’AQUAA en Guyane, le CAUE de Guadeloupe, HORIZON Réunion, KEBATI en Martinique, la FEDOM, ainsi qu’un comité de pilotage réunissant les principaux représentants de l’État (DGEC, DHUP, DGOM, ADEME) et EDF SEI, financeur du programme.
Le constat de départ est sans appel : en Outre-mer, les logements absorbent près de 50 % de la consommation électrique, suivis du secteur tertiaire (40 %) et de l’industrie (10 %). Dans ces conditions, atteindre l’objectif de 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 – fixé par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte – suppose des efforts massifs sur l’efficacité énergétique des bâtiments.
C’est à cette ambition que répond OMBREE en misant sur la sensibilisation, la formation, l’accompagnement et la valorisation des ressources locales auprès des professionnels du secteur.
Capitaliser et transmettre les savoirs de terrain
L’une des originalités du programme tient à sa volonté de capitaliser les ressources locales à travers un centre de ressources inter-outre-mer accessible en ligne. Cette plateforme met en valeur l’état des lieux des connaissances existantes, les retours d’expériences sur les usages énergétiques réels, ainsi que des outils pédagogiques – tels que desguides, vidéos ou supports techniques – produits dans chaque territoire.
Le programme a également accompagné des porteurs de projets locaux, en particulier des petites et moyennes structures, pour mettre en œuvre des actions concrètes d’amélioration énergétique adaptées aux réalités climatiques, sociales et techniques de leur territoire.
5 séminaires pour clore un cycle d’expérimentation
Pour marquer la fin du programme, cinq séminaires territoriaux sont organisés en septembre 2025. Ils visent à restituer les résultats obtenus, valoriser les projets lauréats et partager les apprentissages issus du terrain. Chaque séminaire aborde une thématique spécifique, en lien direct avec les enjeux rencontrés localement :
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LA REUNION – 9 septembre 2025 : Économiser de l’énergie dans un bâtiment tertiaire
Focus sur l’optimisation énergétique des bâtiments à usage professionnel, un enjeu central pour l’île.
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MAYOTTE – 11 septembre 2025 : Choisir des solutions passives pour plus de sobriété
L’accent sera mis sur la conception bioclimatique et les stratégies passives dans le contexte tropical.
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GUYANE – 15 septembre 2025 : (Re)penser les bâtiments scolaires
Une réflexion sur la qualité d’usage, le confort thermique et la résilience des établissements éducatifs.
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GUADELOUPE – 16 septembre 2025 : Améliorer la performance des bâtiments
Des retours d’expériences sur les leviers techniques et opérationnels pour renforcer l’efficacité globale du bâti.
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MARTINIQUE – 19 septembre 2025 : Diagnostic : mieux connaître pour bien agir
Une matinée consacrée à l’importance du diagnostic préalable comme outil d’action ciblée.
Un moment de synthèse et de projection
Au-delà de la restitution, ces séminaires constituent un temps fort de dialogue, de mutualisation et de perspective. Ils permettent aux professionnels, collectivités, maîtres d’ouvrage, bureaux d’études et institutions de s’approprier les enseignements du programme et d’envisager leur réemploi dans d’autres opérations.
La dynamique enclenchée par OMBREE ne s’éteint pas avec ces séminaires : elle pose les bases d’une construction ultramarine plus sobre, plus résiliente et mieux ancrée dans ses réalités climatiques et sociales.
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