Face à la montée des aléas climatiques, la sécurité sur les chantiers ne se limite plus aux gestes techniques. En Guadeloupe et en Martinique, où les cyclones peuvent frapper en quelques heures, Prévention BTP renforce le rappel des consignes. Son affiche actualisée détaille les étapes clés à suivre, du rangement du matériel à la suspension des travaux. Un rappel essentiel pour affronter la saison cyclonique en toute responsabilité.
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Une exposition constante pour les chantiers antillais
Sur un chantier, le moindre oubli peut avoir des conséquences lourdes. Les structures temporaires, les échafaudages ou encore les conteneurs de stockage représentent autant de points de fragilité face aux vents cycloniques. Lorsque la houle se lève, les pluies s’intensifient et les rafales dépassent 150 km/h, un matériel mal arrimé devient un projectile.
Les risques ne se limitent pas aux dégâts matériels : la sécurité des compagnons reste l’enjeu principal. D’où la nécessité d’agir avant l’alerte rouge, en intégrant la prévention dès la phase de planification du chantier.
Cinq niveaux de vigilance, cinq manières d’agir
L’affiche publiée par Prévention BTP détaille cinq niveaux d’alerte, chacun associé à une conduite précise.
Anticiper, coordonner, protéger
Derrière ces consignes, le message est simple : la sécurité ne s’improvise pas. Chaque entreprise doit organiser sa réponse avant la crise, en établissant un plan clair pour la suspension et la reprise des activités. Suivre les bulletins météo, informer les équipes, maintenir le contact avec les autorités locales : autant de gestes qui sauvent du temps et, parfois, des vies.
Dans les Antilles, où la fréquence et l’intensité des phénomènes cycloniques tendent à s’accroître, la culture de la prévention devient une condition de résilience pour l’ensemble du secteur du BTP.