C’est désormais officiel : le montant de la Réduction de Loyer de Solidarité (RLS) passera en 2025 de 1,3 milliard à 1,1 milliard d’euros. L’annonce, concrétisée par la signature des arrêtés d’application, marque un tournant pour les organismes HLM, soumis à ce prélèvement depuis 2018. Pour l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui regroupe près de 560 opérateurs, cette diminution constitue une avancée majeure, attendue de longue date sur le terrain.
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Un signal politique pour relancer l’investissement HLM
Dans un secteur du logement social soumis à de fortes contraintes économiques, cette baisse de la RLS arrive comme un levier bienvenu. En permettant aux bailleurs sociaux de desserrer légèrement l’étau budgétaire, elle ouvre la voie à une relance des investissements.
L’USH rappelle que les organismes HLM, par leurs programmes de construction et de réhabilitation, agissent comme des amortisseurs de crise. En 2023, plus de 71 000 logements neufs ont été mis en chantier, et la mobilisation devrait s’intensifier en 2025 pour répondre à une demande qui ne faiblit pas, tout en accélérant la rénovation énergétique et urbaine.
Consulter le communiqué de presse de l’Union Social pour l’Habitat ici.
Une présidente satisfaite, une ministre saluée
« La mise en œuvre effective de la baisse de la RLS est une étape importante », affirme Emmanuelle Cosse, présidente de l’USH. Elle souligne l’engagement constant de Valérie Létard, ministre du Logement, et insiste sur la qualité du dialogue rétabli avec l’État.
Ce climat de confiance, estime-t-elle, crée les conditions d’une discussion constructive sur les dispositifs à venir, notamment les aides à la pierre et les financements pour la rénovation dans le cadre de la prochaine loi de finances. Derrière cette inflexion budgétaire, se dessine ainsi un signal politique plus large : celui d’un soutien renouvelé à un secteur central pour la cohésion sociale et la transition écologique.