GUADELOUPE. la SIG accentue ses efforts sur la réhabilitation et la transition écologique – Rapport annuel 2024

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En 2024, la Société Immobilière de la Guadeloupe (SIG) a consacré une part importante de ses moyens à la modernisation et à la sécurisation de son patrimoine. L’organisme a livré 249 logements, lancé 128 chantiers et investi 42,5 millions d’euros.

Mais c’est surtout sur la réhabilitation et le confortement parasismique que l’effort a été le plus marqué, avec 23,6 millions d’euros investis et 424 ordres de service (démarrages d’opérations) correspondant à 424 logements engagés en réhabilitation.

Des chiffres révélés dans le rapport d’activité 2024 qui illustrent la priorité donnée à la sécurité et à la résilience du parc social dans un territoire exposé aux risques sismiques.

Un effort massif sur la réhabilitation

En 2024, la SIG a enclenché 424 ordres de service en matière de réhabilitation et de confortement parasismique. Dans la pratique, ces OS traduisent la mise en route concrète de nouveaux chantiers : diagnostics techniques, interventions sur les structures, suivi opérationnel. C’est un volume exceptionnel qui témoigne de la mobilisation des équipes sur tout le territoire.

Avec 23,6 millions d’euros investis, ces opérations représentent à elles seules l’un des plus gros volets budgétaires de l’année. Si l’on rapporte ce chiffre aux 19 356 logements gérés par la SIG, cela signifie que 424 familles bénéficieront directement d’un logement plus sûr et modernisé.

L’enjeu est double : renforcer la pérennité des ouvrages dans une zone sismique et améliorer le quotidien des habitants grâce à une remise à niveau globale des résidences.

Deux chantiers emblématiques

Parmi les opérations lancées, deux chantiers se distinguent par leur ampleur et leur budget :

  • Résidence Les Citronniers 1 à Saint-François : 111 logements concernés, avec un investissement de 8 millions d’euros. Les travaux portent à la fois sur la structure parasismique et sur une remise à niveau complète de la résidence.
  • Résidence Les Goyaviers à Baie-Mahault : 80 logements, pour un budget de 3,4 millions d’euros. Là encore, l’accent est mis sur la sécurité en cas de séisme, tout en améliorant le confort des locataires.

Ces chantiers illustrent la volonté de la SIG de concentrer ses moyens sur des résidences stratégiques, où les enjeux de sécurité et de qualité d’habitat sont les plus pressants.

D’autres résidences concernées

Outre ces deux projets majeurs, trois autres résidences ont fait l’objet d’opérations de réhabilitation en 2024 :

  • SIGUINES à Capesterre-Belle-Eau (72 logements).
  • PASSIFLORE à Grand-Bourg (92 logements).
  • MIMOSAS aux Abymes (69 logements).

Ces interventions, moins spectaculaires mais tout aussi essentielles, visent surtout le remplacement des menuiseries extérieures et des toitures, avec un objectif clair : améliorer le confort thermique et réduire la consommation énergétique. L’enjeu est autant environnemental que social, puisque ces améliorations contribuent à réduire les charges des ménages et à mieux protéger les bâtiments face aux aléas climatiques.

Adapter le parc aux besoins des habitants

La SIG ne se limite pas aux aspects structurels. Une part importante des travaux porte sur l’adaptation des logements aux besoins des seniors, population en progression en Guadeloupe. Les salles de bains ont par exemple été rénovées avec des adaptations généralisées, afin de favoriser l’accessibilité et le maintien à domicile.

Parallèlement, les travaux intègrent une dimension climatique et énergétique. Le remplacement des menuiseries et des toitures permet de renforcer l’isolation thermique, réduisant la dépendance à la climatisation.

Ces améliorations contribuent à la résilience énergétique des résidences face aux épisodes de chaleur de plus en plus intenses, tout en offrant un gain économique pour les familles.

En combinant sécurité parasismique, confort thermique et adaptation aux besoins sociaux, la SIG affirme une approche globale de la réhabilitation : sécuriser, moderniser et anticiper les évolutions démographiques et climatiques.

Une stratégie tournée vers la résilience

Avec ces investissements, la SIG confirme son rôle d’acteur majeur du logement social en Guadeloupe et sa volonté d’accompagner la transformation urbaine de l’archipel. L’année 2024 aura marqué un tournant, en mettant la sécurité parasismique et la réhabilitation lourde au cœur de sa programmation.

Pour 2025, l’organisme annonce vouloir aller plus loin, en combinant ces chantiers de sécurisation avec de nouvelles actions sur la transition écologique (rénovations thermiques, développement du solaire) et le renforcement de la proximité avec les habitants grâce à la présence de gardiens.


Consulter ici le RAPPORT ANNUEL 2024 DE LA SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DE LA GUADELOUPE (SIG)


En 2024, la SIG a mis la priorité sur la réhabilitation et le confortement parasismique, renforçant la solidité de son parc et le confort des habitants. Elle prépare désormais 2025 en poursuivant la transition écologique et le rapprochement avec ses locataires.

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