Améliorer la performance énergétique des bâtiments publics reste un défi majeur pour les collectivités territoriales, confrontées à des injonctions de sobriété, des coûts en hausse et des obligations réglementaires accrues.
Face à ces enjeux, l’UGAP a conçu un marché public clé en main baptisé « Territoires de demain ». Ce dispositif vise à accélérer la transformation écologique et numérique des territoires, en facilitant l’accès à des solutions technologiques d’efficacité énergétique, déjà référencées et sécurisées juridiquement.
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Une offre prête à l’emploi, pensée pour les collectivités
Avec « Territoires de demain », les communes, intercommunalités et régions peuvent accéder à une offre globale portée par un groupement de partenaires solides : SUEZ, SCC, Capgemini, le Cerema et Apave.
L’intérêt ? Bénéficier d’un déploiement intégralement opéré par des intégrateurs référencés, sans avoir à lancer de marché complexe. Tout est pré-cadré : du choix des solutions aux modalités de contractualisation, en passant par le suivi technique.
Ce dispositif fonctionne comme un guichet unique : une collectivité soumet son besoin, et le groupement se charge de proposer, installer et maintenir la solution retenue. Le dispositif s’adapte à toutes les tailles de collectivités, qu’il s’agisse de petites communes rurales ou de métropoles déjà engagées dans des démarches énergétiques ambitieuses.
Des solutions numériques concrètes pour passer à l’action
Concrètement, l’offre couvre plusieurs briques technologiques : dispositifs de diagnostic énergétique intelligent, capteurs de consommation, pilotage automatisé de la gestion technique des bâtiments (GTB), et plateformes numériques de suivi.
Ces outils permettent une gestion fine et réactive de l’énergie. Par exemple, une collectivité peut suivre en temps réel les performances thermiques de ses écoles ou hôtels de ville, identifier les dérives de consommation et programmer des actions correctives ciblées.
En retour, cela permet non seulement de réduire la facture énergétique, mais aussi d’améliorer la qualité d’usage des bâtiments, avec des températures plus stables et une ventilation mieux régulée. Ces solutions sont également pensées pour être interopérables et évolutives, afin de pouvoir intégrer de nouveaux usages comme la production photovoltaïque ou la gestion dynamique de la recharge de véhicules électriques.
Sécurité juridique, accompagnement technique : un cadre rassurant pour les élus
Ce qui distingue ce marché, c’est la solidité de son architecture contractuelle. Le recours à l’UGAP dispense les acheteurs publics de nombreuses contraintes liées à la commande publique : pas de publication supplémentaire, pas de mise en concurrence à organiser.
C’est un gain de temps et de sérénité considérable pour les services administratifs. Dans une mairie de taille moyenne, ce sont parfois les mêmes agents qui gèrent les appels d’offres, les budgets, et le suivi des travaux : ce type de marché pré-structuré allège considérablement leur charge.
Par ailleurs, la mission d’assistance technique indépendante assurée par le Cerema et Apave garantit une objectivité dans le choix et l’évaluation des solutions mises en œuvre. Les collectivités bénéficient ainsi d’un appui neutre pour analyser les données, établir un plan d’action et sécuriser chaque étape du déploiement.
Une porte d’entrée vers les financements de la transition écologique
Autre point clé : ce marché facilite l’accès aux aides existantes. En effet, l’équipe d’accompagnement peut identifier les solutions compatibles avec les subventions de l’ADEME, les fonds verts, la DSIL ou encore les crédits spécifiques alloués à la rénovation énergétique des bâtiments publics. Dans bien des cas, cela permet de monter un dossier en quelques semaines, là où plusieurs mois étaient nécessaires auparavant.
Pour les petites collectivités, souvent freinées par la complexité administrative, c’est une vraie opportunité d’action rapide. Le groupement peut également fournir des éléments techniques et financiers structurés, directement intégrables aux dossiers de demande de subvention, ce qui renforce les chances de recevabilité et de financement.

Et après ? Ce que permet vraiment ce marché dans les territoires
« Territoires de demain » n’est pas qu’une vitrine technologique. C’est un outil d’action publique immédiatement mobilisable.
Qu’il s’agisse de moderniser un parc de bâtiments scolaires, de lancer un audit global avant un projet de rénovation, d’engager un plan climat communal ou de préparer une candidature aux fonds verts, le marché fournit une feuille de route opérationnelle.
Il permet aussi de mutualiser certaines démarches, notamment à l’échelle intercommunale, et de capitaliser sur des expériences réussies ailleurs. Le tout avec un accompagnement conçu pour rassurer les élus, tout en accélérant la mutation écologique locale. Ce modèle d’achat innovant pourrait bien devenir une référence dans les années à venir pour toute politique énergétique territoriale ambitieuse.









